Grand moment de la campagne, le meeting du 17 mars a fait salle comble donc ! Dernière ligne droite avant le premier tour des élections municipales pour choisir encore plus d’écologie dans votre vi(ll)e !
Discours de Pascale Chiron. Les enjeux majeurs et les points forts du programme. Reportage photos pour illustrer l'ambiance et la densité de la soirée! Ca ne donne qu'une envie, aller voter.
Bonsoir à toutes et à tous,
Je suis très heureuse et très fière d’être ici, ce soir, parmi vous et avec vous.
Heureuse de vous voir si nombreux dans cette salle à Nantes Erdre. Certains s’en rappelle peut-être, c’est ici, à Nantes, que la formidable dynamique des européennes avait été amorcée par Dany Cohn Bendit en 2009.
Je suis fière de vous voir toutes et tous réunis ce soir, militants écologistes de la 1re heure, personnes de la société civile engagées ou habitants de Nantes.
Une campagne, c’est avant tout une histoire d’équipe. Et plus que jamais cette campagne pour ces élections municipales est une belle histoire collective.
La liste écologiste et citoyenne est une formidable dynamique.
Je vous remercie pour votre travail et votre engagement à toutes et tous.
Je remercie également Yannick Jadot de sa présence et de son soutien.
Je vous remercie de m’avoir fait confiance.
Tout commence par un coup de téléphone de Ronan Dantec qui me propose de participer à l’aventure municipale. A l’époque je travaillais en agence comme architecte Urbaniste spécialisée en environnement. Une envie nourrie par mon professeur d’écologie urbaine Jean-Claude Demaure.
Lors des élections municipales de 2001, je suis élue à l’énergie et investie dans la vie politique nantaise !
Un engagement rendu possible, grâce au soutien de ma famille. Mes parents, mes enfants, David mon compagnon, je vous en remercie.
En 2004, en plus de mes délégations à la ville, j’ai été chargée de mettre en place la politique énergie pour Nantes Métropole.
Je suis allée présenter mon plan d’action aux 24 Maires de l’agglomération, les convaincre un à un, de travailler en collaboration pour une politique énergétique à l’échelle de l’agglomération.
Nous avons adopté en 2006 la compétence énergie et nous étions les premiers à le faire en France.
En 2008, forte de mon bilan, je suis nommée Adjointe et vice-présidente à la maîtrise de l’énergie.
Parmi le travail réalisé, j’ai accompagné la réhabilitation et l’isolation des bâtiments publics, le renouvellement des chaudières et le travail de sensibilisation auprès des usagers. Cela a permis de faire 10% d’économies sur la consommation de gaz et d’électricité.
Sur une facture globale de +6 millions d’euros, cela représente 600 000 euros d’économies pour la ville.
Depuis, je pilote entre autre l’extension du réseau de chaleur. En 2018, mon travail permettra d’alimenter en chauffage la moitié des logements sociaux de la ville de Nantes.
C’est moins de pollution, moins de consommation.
Ce sont des baisses de charges pour les habitants !
Et c’est ça pour moi, l’écologie. L’écologie c’est du concret. C’est une affaire de bon sens et surtout de volonté.
L’ensemble des élus écologistes engagés depuis 2001 l’ont prouvé.
Je m’engage en tant que maire de Nantes à faire de la coopération une priorité.
Travailler avec les habitants, travailler avec les communes qui nous entourent. La coopération doit s’appliquer à toutes les échelles de notre territoire.
Nous sommes à moins d’une semaine du 1er tour des élections municipales. Il nous faut redoubler d’énergie et de persuasion.
Beaucoup de Nantaises et de Nantais observent, comparent. Ils n’ont pas encore choisi. Ils commencent à connaître un peu mieux les candidats, à regarder les déclarations des uns et des autres.
C’est maintenant qu’il faut convaincre d’aller voter !
C’est dimanche prochain que les électeurs vont dessiner le projet pour Nantes.
C’est dimanche prochain que l’écologie doit se distinguer dans les urnes.
Je vous le dis ce soir, avec une certaine forme de gravité.
Nous sommes face à une situation inédite.
Inédite car confrontés à une crise d’une ampleur et d’une durée sans précédent. Je pense bien entendu aux crises économique, démocratique et écologique.
Plus que jamais les solutions sont dans une approche innovante.
Je veux vous parler en 1er de ce qui nous tient tous à cœur, l’emploi et l’activité économique de notre territoire.
Malgré des plans de relance. Malgré un pacte de compétitivité, des emplois d’avenir, des subventions publiques, les chiffres du chômage continuent à augmenter.
Nous le savons, les vieilles recettes, qu’elles soient de gauche ou de droite n’apportent pas de solutions durables.
L’écologie n’est pas un frein au développement économique.
L’écologie est créatrice d’emplois. D’emplois locaux. D’emplois pérennes.
A Nantes, l’économie sociale et solidaire, représente 15 % de l’emploi privé. Piloté par JP Magnen et JP Huard, un binôme chic et choc. Ce sont plus de 30 000 emplois sur l’agglomération créés en 10 ans.
Les indicateurs le prouvent. L’économie sociale et solidaire résiste mieux à la crise que d’autres secteurs économiques.
L’agriculture bio résiste mieux à la crise que l’agriculture conventionnelle, comme la crise bretonne nous l’a montré.
Je veux encourager cette économie plurielle qui s’appuie sur les richesses locales.
Je suis pour l’innovation, pour accompagner les entreprises du bâtiment avec un plan audacieux d’isolation des logements.
Je veux permettre aux PME et TPME d’accéder aux marchés des collectivités.
Je suis pour une production locale de l’énergie.
Je veux encourager le développement d’une agriculture paysanne périurbaine avec des contrats locaux de la fourche à la fourchette.
Sur la crise démocratique, je le dis très simplement, notre plus grand adversaire est l’indifférence, le désintérêt, le manque d’espoir que la politique suscite chez nos concitoyens.
Le débat, je vous le dis, le débat est le seul moyen de restaurer la confiance entre les citoyens et LE politique.
La participation des habitants, la transparence de l’action publique et la responsabilité des élus : voilà les fondamentaux de notre manière de faire !
Les conseils de quartier doivent devenir l’instance citoyenne de débat. Les maisons de quartier doivent faciliter les initiatives des habitants avec un bureau des projets.
Les conseils d’usagers doivent permettre de débattre de chaque grande politique publique et des grands projets comme le CHU, les franchissements ou encore la gare.
Que le citoyen devienne maître d’usage dans sa ville !
En ce début d’année 2014, des inondations à répétition ont touchées nos régions. Des tempêtes se sont succedées sur le littoral. Des nappes d’hydrocarbure ont encore pollué nos plages.
La semaine dernière à Nantes, mais également à Paris ou à Lyon nous avons atteint des pics de pollutions sans précédent.
Et sans les élus écologistes, le gouvernement n’aurait rien fait.
Une chose est sure : le dérèglement c’est maintenant.
Le plan climat énergie adopté en 2006 par la métropole et porté par Ronan Dantec était l’un des plus ambitieux de France.
La dynamique collective est engagée. Aujourd’hui, il nous faut franchir une nouvelle étape.
Nous voulons faire de Nantes le 1er territoire à empreinte écologique neutre.
Les villes, avec les citoyens, sont le carrefour des solutions.
Un projet est au cœur de ces problématiques économiques, démocratiques et environnementales
Je pense bien sûr au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
J’ai toujours été contre ce projet. Sans ambiguïté.
Je suis une femme de gauche tournée vers l’avenir. L’avenir pour moi ne se construit pas sur des projets vieux de 50 ans.
Ma vision pour Nantes et son territoire s’appuie sur la transformation écologique et sur le dynamisme de l’économie locale.
C’est un projet d’Etat. Les caisses de l’Etat sont vides. On nous le dit et redit tous les jours !
Moi je préfère que l’Etat investisse dans la Gare qui voit tous les jours 3 fois plus de passagers qu’à Nantes Atlantique.
Que l’Etat investisse dans les transports en commun pour tous.
Que l’Etat investisse dans le périphérique et règle les problèmes sonores pour les riverains et les problèmes d’inondations pour les usagers.
Oui, nous, écologistes, nous nous sommes toujours pacifiquement opposés au projet de nouvel aéroport : dans les institutions, devant les tribunaux, comme sur le terrain.
La mobilisation sans précédent du 22 février a malheureusement été gâchée. Gâchée par les actes de violences perpétrés par une minorité et que je condamne à nouveau.
Aujourd’hui, le dérèglement climatique se traduit dans notre région par des inondations exceptionnelles.
Détruire une zone humide de 1600 hectares est aussi inutile que dangereux. Imaginez que l’on bétonne le château d’eau de notre Département.
Le choix d’avenir, c’est d’investir dans l’optimisation des structures existantes.
Le choix d’avenir, c’est le développement du ferroviaire et des transports en commun.
C’est aussi de préserver les terres et les emplois agricoles, les espaces naturels et les ressources en eau.
Notre constance et notre action portent ses fruits.
Vous pouvez compter sur moi, compter sur nous, pour continuer de lutter, main dans la main avec le tissu militant local.
L’abandon de ce projet est à portée de main et évidemment le score de la liste écologiste et citoyenne comptera au soir du 1er tour.
A Nantes, nous sommes dans une situation inédite.
Inédite car Jean-Marc Ayrault est aujourd’hui Premier Ministre.
Oui il a été le maire qui aura le plus marqué l’histoire de la ville. Il aura réveillé la belle endormie et créé, entre autre, le célèbre réseau de tramway en étoile.
Oui, les écologistes ont fait le pari en 2001 et en 2008 de participer à cette municipalité.
Choquet, Février, LeBrun, Gachet.
Oui, nous revendiquons le bilan de la majorité sortante. Les réussites sont indéniables et nous, élus écologistes, y avons largement contribué. Cependant nous en mesurons aussi toutes les insuffisances.
Une situation inédite car pour la première fois depuis 1989, il y aura un second tour.
Nantes est aussi la seule ville de France ou 3 femmes de moins de quarante ans se présentent pour être Maire.
Ce renouveau dans le paysage politique ne doit pas être une vitrine encore moins une façade abritant d’anciennes idées ou d’anciennes pratiques.
J’ai la prétention de penser, que c’est notre liste, la liste écologiste et citoyenne, qui incarne cette audace, qui incarne ce renouveau.
C’est la 1re fois, depuis 1989, qu’une liste écologiste et citoyenne se présente à Nantes.
La seule liste qui rassemble pour moitié des écologistes d’EELV, des personnes de la Gauche unitaire et du centre et pour l’autre moitié des personnes de la société civile.
Ce mélange, cette ouverture je l’ai souhaité.
Je suis fière de ma liste.
Je suis allée chercher un a un, chacun de mes colistiers.
Ma liste ressemble à Nantes dans toute sa diversité et sa richesse.
Je ne peux pas tous vous citer, ni tout raconter non plus !
Mais vous êtes tous là ce soir.
Je veux remercier les militants d’Europe Ecologie – Les Verts d’avoir accepté cette ouverture. Egalement toutes les personnes du bureau du groupe local pour avoir fait un nombre impensable mais indispensable de réunions.
Je veux remercier les élus sortants d’avoir accepté ce renouvellement.
Je veux remercier François de Rugy, notre Député de faire partie de cette liste.
C’était un pari. Vous m’avez fait confiance.
Et contre vents et marées, nous avons réussi.
Un projet du quotidien. Un projet 9 pour Nantes. Un projet pour faciliter la ville, faciliter la vie.
Il a été enrichi par nos rencontres, nos échanges avec les habitants et les acteurs de la société civile.
Je suis fière de porter un projet ambitieux, réaliste et réalisable.
Je vous ai déjà parlé de nos propositions pour agir et décider ensemble.
Le service public est pour moi le bien commun des Nantais.
Il est indispensable à la vie quotidienne et doit prendre en compte les nouveaux besoins des Nantaises et des Nantais.
En tant que Maire de Nantes, mes 3 grandes priorités sont pour le quotidien de tous.
UN les transports
Pour faciliter les déplacements, je veux relier les différents quartiers de la ville en connectant la ligne 1 et 2 du tramway.
Je veux consacrer 10% du budget voirie, aux vélos. Avoir enfin des pistes cyclables éclairées et sécurisées.
DEUX l’habitat
Avoir un toit est essentiel. Je veux mettre en place une caution solidaire à Nantes Métropole. Adossée à l’épargne locale, elle permettra la location et l’accession à la propriété dans le neuf, ou l’ancien.
TROIS consommer mieux
Je suis pour le développement d’une économie circulaire qui favorise les circuits courts et la production locale.
Concernant les petits commerces, je m’oppose à toute extension de zones commerciales, en périphérie, comme au cœur de notre ville.
Je pense au projet de centre commercial place de la Petite Hollande que d’autres listes proposent.
Notre engagement est là, une fois de plus, sans ambiguïté.
Notre ville est riche, riche d’un patrimoine naturel et historique exceptionnel. La Loire doit retrouver sa place dans la ville.
Je veux réhabiliter l’esplanade de la petite Hollande et le square Daviais pour garder les familles en centre ville.
Je veux réaménager le quartier du bas Chantenay dans le respect de l’histoire maritime et ouvrière.
Je veux que les habitants et les associations participent à des ateliers d’urbanisme pour construire ensemble ce futur quartier.
Les règles d’urbanisme doivent protéger la nature en ville.
C’est la condition nécessaire pour lier vie urbaine et qualité de vie.
Un nouveau modèle d’urbanisme nantais est à construire.
Construire une ville généreuse et ouverte, créative et économe, écologiste et solidaire, attentive à l’éducation de ses enfants comme au bien-être de ses aînés.
Construire une ville qui s’appuie sur la richesse et le dynamisme de tous ses quartiers.
Rééquilibrer l’offre culturelle en privilégiant les initiatives locales. Miser sur la culture et le sport pour l’avenir de tous les jeunes nantais.
Je veux pour Nantes atteindre l’équilibre entre la satisfaction des habitants et la protection de nos ressources.
Nantes est plurielle, Nantes est vivante. Nantes est porteuse d’un réel espoir : celui de notre capacité collective à imaginer de nouvelles voies pour demain.
Et justement, depuis 35 semaines, nous construisons ces nouvelles voies.
Oui, 35 semaines se sont écoulées depuis le 2 juillet. Date à laquelle, j’ai été désigné chef de file pour porter ce projet.
Pendant ces 35 semaines, nous avons rencontré des associations, des organisations syndicales, des entreprises. Nous avons dialogué avec les acteurs de la culture, le monde associatif, le milieu sportif…
Pendant ces 35 semaines, nous avons été à la rencontre des habitants de tous les quartiers de Nantes.
Ces 35 semaines auront été avec vous, pleines d’énergie, pleine d’émotions et de joies…
Vous l’aurez compris, dimanche prochain, il faut ancrer l’écologie dans nos politiques publiques à Nantes.
Vous pouvez compter sur moi pour porter notre projet avec détermination. Je serai exigeante et ferme.
Un partenariat ça se construit et des partenaires ça se respectent.
Vous pouvez compter sur moi pour ne pas brader nos idées, ni signer de chèque en blanc !
Je vous le dis solennellement les accords de second tour ne sont pas systématiques.
Ils sont liés à la capacité d’écrire un projet commun qui doit respecter le message démocratique du 1er tour.
Pour terminer, je voudrais vous charger d’une mission. Il reste 5 jours.
Je vous demande à chacun, présent ici ce soir, d’aller convaincre 5 personnes supplémentaires.
Il nous reste 5 jours pour convaincre.
L’écologie c’est l’avenir, à nous de le dire !
Ensemble, nous réaliserons ce projet pour Nantes !
Avec vous, je veux faire de Nantes la ville économe et respectueuse de son environnement.
Avec vous, je veux faire de Nantes la ville pour agir local et penser global.
Avec vous, je veux faire de Nantes la ville où on décide et où on agit ensemble.
Merci.
Je suis très heureuse et très fière d’être ici, ce soir, parmi vous et avec vous.
Heureuse de vous voir si nombreux dans cette salle à Nantes Erdre. Certains s’en rappelle peut-être, c’est ici, à Nantes, que la formidable dynamique des européennes avait été amorcée par Dany Cohn Bendit en 2009.
Je suis fière de vous voir toutes et tous réunis ce soir, militants écologistes de la 1re heure, personnes de la société civile engagées ou habitants de Nantes.
Une campagne, c’est avant tout une histoire d’équipe. Et plus que jamais cette campagne pour ces élections municipales est une belle histoire collective.
La liste écologiste et citoyenne est une formidable dynamique.
Je vous remercie pour votre travail et votre engagement à toutes et tous.
Je remercie également Yannick Jadot de sa présence et de son soutien.
Je vous remercie de m’avoir fait confiance.
Tout commence par un coup de téléphone de Ronan Dantec qui me propose de participer à l’aventure municipale. A l’époque je travaillais en agence comme architecte Urbaniste spécialisée en environnement. Une envie nourrie par mon professeur d’écologie urbaine Jean-Claude Demaure.
Lors des élections municipales de 2001, je suis élue à l’énergie et investie dans la vie politique nantaise !
Un engagement rendu possible, grâce au soutien de ma famille. Mes parents, mes enfants, David mon compagnon, je vous en remercie.
En 2004, en plus de mes délégations à la ville, j’ai été chargée de mettre en place la politique énergie pour Nantes Métropole.
Je suis allée présenter mon plan d’action aux 24 Maires de l’agglomération, les convaincre un à un, de travailler en collaboration pour une politique énergétique à l’échelle de l’agglomération.
Nous avons adopté en 2006 la compétence énergie et nous étions les premiers à le faire en France.
En 2008, forte de mon bilan, je suis nommée Adjointe et vice-présidente à la maîtrise de l’énergie.
Parmi le travail réalisé, j’ai accompagné la réhabilitation et l’isolation des bâtiments publics, le renouvellement des chaudières et le travail de sensibilisation auprès des usagers. Cela a permis de faire 10% d’économies sur la consommation de gaz et d’électricité.
Sur une facture globale de +6 millions d’euros, cela représente 600 000 euros d’économies pour la ville.
Depuis, je pilote entre autre l’extension du réseau de chaleur. En 2018, mon travail permettra d’alimenter en chauffage la moitié des logements sociaux de la ville de Nantes.
C’est moins de pollution, moins de consommation.
Ce sont des baisses de charges pour les habitants !
Et c’est ça pour moi, l’écologie. L’écologie c’est du concret. C’est une affaire de bon sens et surtout de volonté.
L’ensemble des élus écologistes engagés depuis 2001 l’ont prouvé.
Je m’engage en tant que maire de Nantes à faire de la coopération une priorité.
Travailler avec les habitants, travailler avec les communes qui nous entourent. La coopération doit s’appliquer à toutes les échelles de notre territoire.
Nous sommes à moins d’une semaine du 1er tour des élections municipales. Il nous faut redoubler d’énergie et de persuasion.
Beaucoup de Nantaises et de Nantais observent, comparent. Ils n’ont pas encore choisi. Ils commencent à connaître un peu mieux les candidats, à regarder les déclarations des uns et des autres.
C’est maintenant qu’il faut convaincre d’aller voter !
C’est dimanche prochain que les électeurs vont dessiner le projet pour Nantes.
C’est dimanche prochain que l’écologie doit se distinguer dans les urnes.
Je vous le dis ce soir, avec une certaine forme de gravité.
Nous sommes face à une situation inédite.
Inédite car confrontés à une crise d’une ampleur et d’une durée sans précédent. Je pense bien entendu aux crises économique, démocratique et écologique.
Plus que jamais les solutions sont dans une approche innovante.
Je veux vous parler en 1er de ce qui nous tient tous à cœur, l’emploi et l’activité économique de notre territoire.
Malgré des plans de relance. Malgré un pacte de compétitivité, des emplois d’avenir, des subventions publiques, les chiffres du chômage continuent à augmenter.
Nous le savons, les vieilles recettes, qu’elles soient de gauche ou de droite n’apportent pas de solutions durables.
L’écologie n’est pas un frein au développement économique.
L’écologie est créatrice d’emplois. D’emplois locaux. D’emplois pérennes.
A Nantes, l’économie sociale et solidaire, représente 15 % de l’emploi privé. Piloté par JP Magnen et JP Huard, un binôme chic et choc. Ce sont plus de 30 000 emplois sur l’agglomération créés en 10 ans.
Les indicateurs le prouvent. L’économie sociale et solidaire résiste mieux à la crise que d’autres secteurs économiques.
L’agriculture bio résiste mieux à la crise que l’agriculture conventionnelle, comme la crise bretonne nous l’a montré.
Je veux encourager cette économie plurielle qui s’appuie sur les richesses locales.
Je suis pour l’innovation, pour accompagner les entreprises du bâtiment avec un plan audacieux d’isolation des logements.
Je veux permettre aux PME et TPME d’accéder aux marchés des collectivités.
Je suis pour une production locale de l’énergie.
Je veux encourager le développement d’une agriculture paysanne périurbaine avec des contrats locaux de la fourche à la fourchette.
Sur la crise démocratique, je le dis très simplement, notre plus grand adversaire est l’indifférence, le désintérêt, le manque d’espoir que la politique suscite chez nos concitoyens.
Le débat, je vous le dis, le débat est le seul moyen de restaurer la confiance entre les citoyens et LE politique.
La participation des habitants, la transparence de l’action publique et la responsabilité des élus : voilà les fondamentaux de notre manière de faire !
Les conseils de quartier doivent devenir l’instance citoyenne de débat. Les maisons de quartier doivent faciliter les initiatives des habitants avec un bureau des projets.
Les conseils d’usagers doivent permettre de débattre de chaque grande politique publique et des grands projets comme le CHU, les franchissements ou encore la gare.
Que le citoyen devienne maître d’usage dans sa ville !
En ce début d’année 2014, des inondations à répétition ont touchées nos régions. Des tempêtes se sont succedées sur le littoral. Des nappes d’hydrocarbure ont encore pollué nos plages.
La semaine dernière à Nantes, mais également à Paris ou à Lyon nous avons atteint des pics de pollutions sans précédent.
Et sans les élus écologistes, le gouvernement n’aurait rien fait.
Une chose est sure : le dérèglement c’est maintenant.
Le plan climat énergie adopté en 2006 par la métropole et porté par Ronan Dantec était l’un des plus ambitieux de France.
La dynamique collective est engagée. Aujourd’hui, il nous faut franchir une nouvelle étape.
Nous voulons faire de Nantes le 1er territoire à empreinte écologique neutre.
Les villes, avec les citoyens, sont le carrefour des solutions.
Un projet est au cœur de ces problématiques économiques, démocratiques et environnementales
Je pense bien sûr au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
J’ai toujours été contre ce projet. Sans ambiguïté.
Je suis une femme de gauche tournée vers l’avenir. L’avenir pour moi ne se construit pas sur des projets vieux de 50 ans.
Ma vision pour Nantes et son territoire s’appuie sur la transformation écologique et sur le dynamisme de l’économie locale.
C’est un projet d’Etat. Les caisses de l’Etat sont vides. On nous le dit et redit tous les jours !
Moi je préfère que l’Etat investisse dans la Gare qui voit tous les jours 3 fois plus de passagers qu’à Nantes Atlantique.
Que l’Etat investisse dans les transports en commun pour tous.
Que l’Etat investisse dans le périphérique et règle les problèmes sonores pour les riverains et les problèmes d’inondations pour les usagers.
Oui, nous, écologistes, nous nous sommes toujours pacifiquement opposés au projet de nouvel aéroport : dans les institutions, devant les tribunaux, comme sur le terrain.
La mobilisation sans précédent du 22 février a malheureusement été gâchée. Gâchée par les actes de violences perpétrés par une minorité et que je condamne à nouveau.
Aujourd’hui, le dérèglement climatique se traduit dans notre région par des inondations exceptionnelles.
Détruire une zone humide de 1600 hectares est aussi inutile que dangereux. Imaginez que l’on bétonne le château d’eau de notre Département.
Le choix d’avenir, c’est d’investir dans l’optimisation des structures existantes.
Le choix d’avenir, c’est le développement du ferroviaire et des transports en commun.
C’est aussi de préserver les terres et les emplois agricoles, les espaces naturels et les ressources en eau.
Notre constance et notre action portent ses fruits.
Vous pouvez compter sur moi, compter sur nous, pour continuer de lutter, main dans la main avec le tissu militant local.
L’abandon de ce projet est à portée de main et évidemment le score de la liste écologiste et citoyenne comptera au soir du 1er tour.
A Nantes, nous sommes dans une situation inédite.
Inédite car Jean-Marc Ayrault est aujourd’hui Premier Ministre.
Oui il a été le maire qui aura le plus marqué l’histoire de la ville. Il aura réveillé la belle endormie et créé, entre autre, le célèbre réseau de tramway en étoile.
Oui, les écologistes ont fait le pari en 2001 et en 2008 de participer à cette municipalité.
Choquet, Février, LeBrun, Gachet.
Oui, nous revendiquons le bilan de la majorité sortante. Les réussites sont indéniables et nous, élus écologistes, y avons largement contribué. Cependant nous en mesurons aussi toutes les insuffisances.
Une situation inédite car pour la première fois depuis 1989, il y aura un second tour.
Nantes est aussi la seule ville de France ou 3 femmes de moins de quarante ans se présentent pour être Maire.
Ce renouveau dans le paysage politique ne doit pas être une vitrine encore moins une façade abritant d’anciennes idées ou d’anciennes pratiques.
J’ai la prétention de penser, que c’est notre liste, la liste écologiste et citoyenne, qui incarne cette audace, qui incarne ce renouveau.
C’est la 1re fois, depuis 1989, qu’une liste écologiste et citoyenne se présente à Nantes.
La seule liste qui rassemble pour moitié des écologistes d’EELV, des personnes de la Gauche unitaire et du centre et pour l’autre moitié des personnes de la société civile.
Ce mélange, cette ouverture je l’ai souhaité.
Je suis fière de ma liste.
Je suis allée chercher un a un, chacun de mes colistiers.
Ma liste ressemble à Nantes dans toute sa diversité et sa richesse.
Je ne peux pas tous vous citer, ni tout raconter non plus !
Mais vous êtes tous là ce soir.
Je veux remercier les militants d’Europe Ecologie – Les Verts d’avoir accepté cette ouverture. Egalement toutes les personnes du bureau du groupe local pour avoir fait un nombre impensable mais indispensable de réunions.
Je veux remercier les élus sortants d’avoir accepté ce renouvellement.
Je veux remercier François de Rugy, notre Député de faire partie de cette liste.
C’était un pari. Vous m’avez fait confiance.
Et contre vents et marées, nous avons réussi.
Un projet du quotidien. Un projet 9 pour Nantes. Un projet pour faciliter la ville, faciliter la vie.
Il a été enrichi par nos rencontres, nos échanges avec les habitants et les acteurs de la société civile.
Je suis fière de porter un projet ambitieux, réaliste et réalisable.
Je vous ai déjà parlé de nos propositions pour agir et décider ensemble.
Le service public est pour moi le bien commun des Nantais.
Il est indispensable à la vie quotidienne et doit prendre en compte les nouveaux besoins des Nantaises et des Nantais.
En tant que Maire de Nantes, mes 3 grandes priorités sont pour le quotidien de tous.
UN les transports
Pour faciliter les déplacements, je veux relier les différents quartiers de la ville en connectant la ligne 1 et 2 du tramway.
Je veux consacrer 10% du budget voirie, aux vélos. Avoir enfin des pistes cyclables éclairées et sécurisées.
DEUX l’habitat
Avoir un toit est essentiel. Je veux mettre en place une caution solidaire à Nantes Métropole. Adossée à l’épargne locale, elle permettra la location et l’accession à la propriété dans le neuf, ou l’ancien.
TROIS consommer mieux
Je suis pour le développement d’une économie circulaire qui favorise les circuits courts et la production locale.
Concernant les petits commerces, je m’oppose à toute extension de zones commerciales, en périphérie, comme au cœur de notre ville.
Je pense au projet de centre commercial place de la Petite Hollande que d’autres listes proposent.
Notre engagement est là, une fois de plus, sans ambiguïté.
Notre ville est riche, riche d’un patrimoine naturel et historique exceptionnel. La Loire doit retrouver sa place dans la ville.
Je veux réhabiliter l’esplanade de la petite Hollande et le square Daviais pour garder les familles en centre ville.
Je veux réaménager le quartier du bas Chantenay dans le respect de l’histoire maritime et ouvrière.
Je veux que les habitants et les associations participent à des ateliers d’urbanisme pour construire ensemble ce futur quartier.
Les règles d’urbanisme doivent protéger la nature en ville.
C’est la condition nécessaire pour lier vie urbaine et qualité de vie.
Un nouveau modèle d’urbanisme nantais est à construire.
Construire une ville généreuse et ouverte, créative et économe, écologiste et solidaire, attentive à l’éducation de ses enfants comme au bien-être de ses aînés.
Construire une ville qui s’appuie sur la richesse et le dynamisme de tous ses quartiers.
Rééquilibrer l’offre culturelle en privilégiant les initiatives locales. Miser sur la culture et le sport pour l’avenir de tous les jeunes nantais.
Je veux pour Nantes atteindre l’équilibre entre la satisfaction des habitants et la protection de nos ressources.
Nantes est plurielle, Nantes est vivante. Nantes est porteuse d’un réel espoir : celui de notre capacité collective à imaginer de nouvelles voies pour demain.
Et justement, depuis 35 semaines, nous construisons ces nouvelles voies.
Oui, 35 semaines se sont écoulées depuis le 2 juillet. Date à laquelle, j’ai été désigné chef de file pour porter ce projet.
Pendant ces 35 semaines, nous avons rencontré des associations, des organisations syndicales, des entreprises. Nous avons dialogué avec les acteurs de la culture, le monde associatif, le milieu sportif…
Pendant ces 35 semaines, nous avons été à la rencontre des habitants de tous les quartiers de Nantes.
Ces 35 semaines auront été avec vous, pleines d’énergie, pleine d’émotions et de joies…
Vous l’aurez compris, dimanche prochain, il faut ancrer l’écologie dans nos politiques publiques à Nantes.
Vous pouvez compter sur moi pour porter notre projet avec détermination. Je serai exigeante et ferme.
Un partenariat ça se construit et des partenaires ça se respectent.
Vous pouvez compter sur moi pour ne pas brader nos idées, ni signer de chèque en blanc !
Je vous le dis solennellement les accords de second tour ne sont pas systématiques.
Ils sont liés à la capacité d’écrire un projet commun qui doit respecter le message démocratique du 1er tour.
Pour terminer, je voudrais vous charger d’une mission. Il reste 5 jours.
Je vous demande à chacun, présent ici ce soir, d’aller convaincre 5 personnes supplémentaires.
Il nous reste 5 jours pour convaincre.
L’écologie c’est l’avenir, à nous de le dire !
Ensemble, nous réaliserons ce projet pour Nantes !
Avec vous, je veux faire de Nantes la ville économe et respectueuse de son environnement.
Avec vous, je veux faire de Nantes la ville pour agir local et penser global.
Avec vous, je veux faire de Nantes la ville où on décide et où on agit ensemble.
Merci.
Propositions 105 et 11 du programme de la Liste Ecologiste et citoyenne à Nantes
Mercredi 19 mars Pascale Chiron a été à la rencontre de l'Union des apiculteurs de Loire-atlantique.
Une réflexion menée sur les actions locales certes déjà bien avancées mais indispensablement liées à une prise de conscience des politiques sur le plan national.
Il en va de l'avenir de cette filiaire autant que de l' avenir de chacun notamment sur les problématiques de santé.
Face au constat d’effondrement des colonies d’abeilles, Pascale Chiron a rappelé son soutien à la filière, notamment dans les propositions 105 et 111.
L'Union des Apiculteurs de Loire-Atlantique est située à la Maison de l’Apiculture dans le quartier Doulon. Acteur incontournable de la filière apicole sur le territoire, ce syndicat rassemble plus de 400 apiculteurs amateurs et professionnels dans le département.
Cette rencontre a permis de rappeler le rôle fondamental de l’abeille dans la protection de la biodiversité : elle contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales de notre planète et 35% de notre alimentation en dépend.
Proposition 105 : végétaliser les toits des bâtiments pour y créer des lieux de biodiversité ouverts au public : installation de ruches, jardins d’ornement, jardins potagers, jardins de senteurs… Toits du futur CHU et de la future gare SNCF, toits de la halle du Bouffay…
Proposition 111 : aller vers une agglo zéro phyto d’ici 2020 : Mener des actions de sensibilisation pour inciter les entreprises et citoyens à ne pas utiliser de pesticides, comme c’est le cas pour les services de Nantes Métropole et de nombreuses communes de l’agglomération en anticipant l’application de la Loi.
Philippe Ginet Photos.
Une réflexion menée sur les actions locales certes déjà bien avancées mais indispensablement liées à une prise de conscience des politiques sur le plan national.
Il en va de l'avenir de cette filiaire autant que de l' avenir de chacun notamment sur les problématiques de santé.
Face au constat d’effondrement des colonies d’abeilles, Pascale Chiron a rappelé son soutien à la filière, notamment dans les propositions 105 et 111.
L'Union des Apiculteurs de Loire-Atlantique est située à la Maison de l’Apiculture dans le quartier Doulon. Acteur incontournable de la filière apicole sur le territoire, ce syndicat rassemble plus de 400 apiculteurs amateurs et professionnels dans le département.
Cette rencontre a permis de rappeler le rôle fondamental de l’abeille dans la protection de la biodiversité : elle contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales de notre planète et 35% de notre alimentation en dépend.
Proposition 105 : végétaliser les toits des bâtiments pour y créer des lieux de biodiversité ouverts au public : installation de ruches, jardins d’ornement, jardins potagers, jardins de senteurs… Toits du futur CHU et de la future gare SNCF, toits de la halle du Bouffay…
Proposition 111 : aller vers une agglo zéro phyto d’ici 2020 : Mener des actions de sensibilisation pour inciter les entreprises et citoyens à ne pas utiliser de pesticides, comme c’est le cas pour les services de Nantes Métropole et de nombreuses communes de l’agglomération en anticipant l’application de la Loi.
Philippe Ginet Photos.
Entretien avec Loïc Leray (Maison de l'Apiculture, membre de l'UNAF) dans le cadre de la campagne des Municipales 2014
Mercredi 19 mars 2014. Pascale Chiron portant la liste écologiste et citoyenne à Nantes dans le cadre de ses nombreuses journées passées avec les habitants, les associations... rencontrait au Grand Blottereau Loïc Leray° et
Michel Bloas (Maison de l'Apiculture)
Un entretien intense de 30mn sur la question brûlante car d'actualité de la disparition des abeilles.
Une réflexion menée sur les actions locales certes déjà bien avancées mais indispensablement liées à une prise de conscience des politiques sur le plan national.
Il en va de l'avenir de cette filière autant que de l' avenir de chacun notamment sur les problématiques de santé.
Cette rencontre a permis de rappeler le rôle fondamental de l’abeille dans la protection de la biodiversité : elle contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales de notre planète et 35% de notre alimentation en dépend.
Face au constat d’effondrement des colonies d’abeilles, Pascale Chiron a rappelé son soutien à la filière :
Proposition 105 : végétaliser les toits des bâtiments pour y créer des lieux de biodiversité ouverts au public : installation de ruches, jardins d’ornement, jardins potagers, jardins de senteurs… Toits du futur CHU et de la future gare SNCF, toits de la halle du Bouffay…
Proposition 111 : aller vers une agglo zéro phyto d’ici 2020 : Mener des actions de sensibilisation pour inciter les entreprises et citoyens à ne pas utiliser de pesticides, comme c’est le cas pour les services de Nantes Métropole et de nombreuses communes de l’agglomération en anticipant l’application de la Loi.
(°Ndlr : une erreur nous a fait publier que Loïc Leray était président de de l'UNAPLA. Toutes nos excuses. Loïc Leray est membre de l'UNAF)
Philippe Ginet Vidéo/photos
Danielle Mélon Photos
Michel Bloas (Maison de l'Apiculture)
Un entretien intense de 30mn sur la question brûlante car d'actualité de la disparition des abeilles.
Une réflexion menée sur les actions locales certes déjà bien avancées mais indispensablement liées à une prise de conscience des politiques sur le plan national.
Il en va de l'avenir de cette filière autant que de l' avenir de chacun notamment sur les problématiques de santé.
Cette rencontre a permis de rappeler le rôle fondamental de l’abeille dans la protection de la biodiversité : elle contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales de notre planète et 35% de notre alimentation en dépend.
Face au constat d’effondrement des colonies d’abeilles, Pascale Chiron a rappelé son soutien à la filière :
Proposition 105 : végétaliser les toits des bâtiments pour y créer des lieux de biodiversité ouverts au public : installation de ruches, jardins d’ornement, jardins potagers, jardins de senteurs… Toits du futur CHU et de la future gare SNCF, toits de la halle du Bouffay…
Proposition 111 : aller vers une agglo zéro phyto d’ici 2020 : Mener des actions de sensibilisation pour inciter les entreprises et citoyens à ne pas utiliser de pesticides, comme c’est le cas pour les services de Nantes Métropole et de nombreuses communes de l’agglomération en anticipant l’application de la Loi.
(°Ndlr : une erreur nous a fait publier que Loïc Leray était président de de l'UNAPLA. Toutes nos excuses. Loïc Leray est membre de l'UNAF)
Philippe Ginet Vidéo/photos
Danielle Mélon Photos
Le journal n°47 est sorti. Ayiti Education édite un trimestriel qui relate l’activité de l’association et de l’ONG
Sous le nom Ayiti Éducation, découvrez le travail de deux associations, l’une française, l’autre haïtienne, qui oeuvrent ensemble depuis 1998 pour la formation d’instituteurs/trices et pour la scolarisation d’enfants.
En France, Ayiti Éducation est une association "loi 1901" déclarée au Journal Officiel (à Nantes) en 1996.
En Haïti, Ayiti Éducation est une ONG, déclarée en 1998 (à Port-au-Prince) et reconnue officiellement par le gouvernement haïtien en 2003.
Dans le numéro 48, l'état des "lieux", la réalisation, les projets...., les acteurs tels Danielle Mélon, par ailleurs colistière de Pascale Chiron Liste Ecologiste et citoyenne à Nantes
PG
En France, Ayiti Éducation est une association "loi 1901" déclarée au Journal Officiel (à Nantes) en 1996.
En Haïti, Ayiti Éducation est une ONG, déclarée en 1998 (à Port-au-Prince) et reconnue officiellement par le gouvernement haïtien en 2003.
Dans le numéro 48, l'état des "lieux", la réalisation, les projets...., les acteurs tels Danielle Mélon, par ailleurs colistière de Pascale Chiron Liste Ecologiste et citoyenne à Nantes
PG
ROMS à NANTES : les bidonvilles génération 2014
Depuis une dizaine d’années, un peu plus d’un millier de personnes (hommes, femmes et enfants) roumaines migrantes, d’origine rom, vivent dans la région nantaise, parfois dans un logement « ordinaire », ou en mobil-home sur des terrains « autorisés », mais le plus souvent dans des bidonvilles.
Ces habitants, en marge de la communauté, et le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise vous invitent :
Journée festive avec les roms
22 mars 2014
à la Manu – Nantes
15 heures : Rendez-vous place du Bouffay pour une déambulation avec fanfare et échassiers, jusqu’à la Manu
17 heures : paroles d’habitants
18 heures : concert avec Gerardo Jerez Le Cam
20 heures : repas roumain
21 heures : soirée festive - concert avec Daniel Givone
[http://collectifromeuropenantes.wordpress.com/
Ces habitants, en marge de la communauté, et le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise vous invitent :
Journée festive avec les roms
22 mars 2014
à la Manu – Nantes
15 heures : Rendez-vous place du Bouffay pour une déambulation avec fanfare et échassiers, jusqu’à la Manu
17 heures : paroles d’habitants
18 heures : concert avec Gerardo Jerez Le Cam
20 heures : repas roumain
21 heures : soirée festive - concert avec Daniel Givone
[http://collectifromeuropenantes.wordpress.com/
Salle comble, interventions toniques, public galvanisé et feeling des gagnants
MEETING PASCALE CHIRON Liste Ecologiste et citoyenne à la salle festive Nantes ERDRE,
En présence de Yannick Jadot, une ambiance électrique et sensible.
Article plus détaillé dans la journée.
PG : photos
En présence de Yannick Jadot, une ambiance électrique et sensible.
Article plus détaillé dans la journée.
PG : photos
Avant la dernière ligne droite vers les urnes : une affirmation d'une liste mixte politique et membres de la société civile renforcée par un fort comité de soutien
EELV rencontre le soleil : Pascale Chiron et Jean-Philippe Magnen recevant les co-listiers et membres du comité du soutien de la candidate.
Café citoyen "Jeux vidéo: le mâle dominant?", le 8 Mars, à 14h, à La Mano. Du feeling et des questions
le 8 Mars, à 14h, à La Mano
(3 rue Eugène Thomas, 44300 Nantes/ Tram ligne 2, arrêt Chêne des Anglais).
Un rendez-vous mêlant débats d'idées et animations multimédias sur la question des relations garçons/filles et des préjugés sexistes dans l'industrie du jeu vidéo. Alors que le jeu vidéo s'inscrit comme le premier bien culturel industriel en France, nombre de voix du web et du monde de la recherche en dénoncent le caractère machiste. Les stéréotypes sexistes persistent, plaçant les hommes dans le rôle de héros victorieux et hyper-virils et les femmes dans le rôle objet de l'éternelle victime à secourir.
Nous avons vu ça.
Timides d'abord, chacun s'est investi dans le sujet au delà de la consommation des produits video qu'ils connaissent bien et plutôt que de porter sur ces jeux et eux-mêmes un regard moralisateur, ils ont su très bien décrire. Et ça est essentiel.
Ca relevait du stage de sémantique. les jeunes ont bien joué le "jeu". TOP
(3 rue Eugène Thomas, 44300 Nantes/ Tram ligne 2, arrêt Chêne des Anglais).
Un rendez-vous mêlant débats d'idées et animations multimédias sur la question des relations garçons/filles et des préjugés sexistes dans l'industrie du jeu vidéo. Alors que le jeu vidéo s'inscrit comme le premier bien culturel industriel en France, nombre de voix du web et du monde de la recherche en dénoncent le caractère machiste. Les stéréotypes sexistes persistent, plaçant les hommes dans le rôle de héros victorieux et hyper-virils et les femmes dans le rôle objet de l'éternelle victime à secourir.
Nous avons vu ça.
Timides d'abord, chacun s'est investi dans le sujet au delà de la consommation des produits video qu'ils connaissent bien et plutôt que de porter sur ces jeux et eux-mêmes un regard moralisateur, ils ont su très bien décrire. Et ça est essentiel.
Ca relevait du stage de sémantique. les jeunes ont bien joué le "jeu". TOP
A travers le docu de Sophie Averty CAUSE COMMUNE sur l'expérience extrême, tendue mais réussie de l'intégration de cinq familles Rroms dans la commune d'Indre, questions d'actu
Le documentaire de Sophie Averty :
...Le maire de la ville, Jean-Luc Le Drenn, a refusé de contribuer à une nouvelle expulsion des Rroms. Plutôt que de persister à mener « une politique de la patate chaude » il s'est lancé dans un combat humain aux côtés des élus et des habitants d'Indre. Avant qu'une solution convenable et pérenne soit trouvée, les familles ont pu séjourner grâce à la mobilisation des riverains. Un vécu proche et émouvant.
Un ressenti vif d'autant, ce samedi sous les dernières pluies d'hiver, que la troupe qui travaille sur ce sujet depuis longue date avait des problématiques toutes aussi difficiles à digérer dans le cadre de leur professionnalisme (statut des intermittents) et de remises en causes via Medef et consorts.
Moi, j'étais venu que pour la ...question des Rroms!
Sous ce chapiteau, sans ambages, on était quelques personnes inquiètes de la situation des Rroms à Nantes, des membres d'associations, quelques écolos nantais peut-être, des amateurs de théâtre, et d'autres aussi riches de raisons inconnues à côté du tohu-bohu des Nefs.
le Docu de Sophie Averty réel et arrachant d'abord et puis charnellement la lecture théatrale de la pièce à ciel ouvert, par le "Théâtre d'ici ou d'ailleurs".
Enfin un débat sur la place des Rroms dans l'agglo. nantaise.
Pour décrire cette compagnie exceptionnelle autant écouter leur propre dossier de presse :
Le Théâtre d’Ici ou d’Ailleurs est une compagnie nantaise. Porteuse d’une forte dimension citoyenne, elle a été créée en 2005 par Claudine Merceron, Elodie Retière-Henry et Martine Ritz dans la démarche de lier l’artistique aux faits de société.
Le spectacle « Gadji » est l’élément déclencheur qui a présidé à la création de la compagnie :
Suite au coup de coeur du roman d’Alice Ferney, « Grâce et dénuement », Elodie Retière-Henry , Martine Ritz et Claudine Merceron ont décidé d’en écrire une adaptation théâtrale : « Gadji » était né !
En complément de cet article sur cette fameuse soirée, nous avons demandé précisément à Claudine Merceron de nous traduire le ressenti durant cette soirée projection, théatre, rencontres, débats...
"Après le plein d'émotion du à la projection du film de Sophie Averty, sur l'expérience extrêmement positive de l'intégration de cinq familles Rroms dans la commune d'Indre, il a fallu jouer notre" lecture théâtralisée"
...
Evidemment chargés, nous avons commencé à jouer sous un chapiteau froid en température, mais tellement chaleureux quant à la qualité d'écoute !
L'interaction a bien opéré hier soir, et... oui... il faisait chaud au coeur ! et sur scène ! Devant ce public , nous avons donné "le mieux qu'on pouvait" , les chants réveillaient les rythmes et des claps s'exprimaient !
Aux applaudissements, nous avons annoncé le débat et là ...: " allez vous couvrir ! " ....une mise à nu, c'est un peu ça : A ciel ouvert !
Les réflexions du public témoignaient d'une grande réactivité à tout ce qu'on avait pu dire sur les Rroms et du coup, on s'est aperçu qu'ils oubliaient qu'on étaient des personnages ! la magie du théâtre !
C'est beau ! et comme on incarne une vingtaine de personnages, il a fallu expliquer notre démarche, et parler de l'autre spectacle à six comédiens et une régie lumière etc...
Puis l'indignation du public face à la misère banalisée était très belle aussi !
Car c'est de cela dont on parle : reste-on encore sensible ? .... s'habitue-t-on ?.... espérons nous un monde plus juste plus fraternel ?
L'exemple du maire d'Indre et de ses citoyens nous arriverait-il tout droit d'une autre planète ?
Ou, nous autorise-t-il à croire que, oui, on peut mettre en oeuvre une politique pour empêcher que des êtres humains ne vivent pas dans la boue, le froid, la pollution,la maladie, la mendicité...
Le travail est possible pour eux aussi ! Ils n'attendent que cela : travailler dignement et faire vivre leur famille ! comme nous tous !
Un homme a dit " la Beaujoire contient 40 000 personnes, les Rroms sont 20 000 en France !
La moitié d'une Beaujoire pour un pays comme la France !
Un jeune homme a demandé : "Qu'est-ce que je peux répondre aux réflexions racistes que j'entends sur les Rroms ... ?...donnez-moi des billes !!
Quelqu'un a répondu : " Liberté Egalité Fraternité "
J'ai eu envie de rire et de pleurer !
Public adoré ! "
Très beau témoignage, merci Claudine Merceron!
Ce à quoi j'ajoute, journaliste indépendant, et proche de EELV, étant venu accompagner une co-listière de la Liste Ecologiste et citoyenne menée à Nantes par Pascale Chiron, j'ai osé penser et suggérer que ce partage et cette publication ne resteraient pas sans conséquences.
Etant donnés les facteurs très politiques autour de cette question tant localement dans l'agglo nantaise qu'au niveau Européen...
Affaire à suivre, donc.
Philippe Ginet. article et photos
...Le maire de la ville, Jean-Luc Le Drenn, a refusé de contribuer à une nouvelle expulsion des Rroms. Plutôt que de persister à mener « une politique de la patate chaude » il s'est lancé dans un combat humain aux côtés des élus et des habitants d'Indre. Avant qu'une solution convenable et pérenne soit trouvée, les familles ont pu séjourner grâce à la mobilisation des riverains. Un vécu proche et émouvant.
Un ressenti vif d'autant, ce samedi sous les dernières pluies d'hiver, que la troupe qui travaille sur ce sujet depuis longue date avait des problématiques toutes aussi difficiles à digérer dans le cadre de leur professionnalisme (statut des intermittents) et de remises en causes via Medef et consorts.
Moi, j'étais venu que pour la ...question des Rroms!
Sous ce chapiteau, sans ambages, on était quelques personnes inquiètes de la situation des Rroms à Nantes, des membres d'associations, quelques écolos nantais peut-être, des amateurs de théâtre, et d'autres aussi riches de raisons inconnues à côté du tohu-bohu des Nefs.
le Docu de Sophie Averty réel et arrachant d'abord et puis charnellement la lecture théatrale de la pièce à ciel ouvert, par le "Théâtre d'ici ou d'ailleurs".
Enfin un débat sur la place des Rroms dans l'agglo. nantaise.
Pour décrire cette compagnie exceptionnelle autant écouter leur propre dossier de presse :
Le Théâtre d’Ici ou d’Ailleurs est une compagnie nantaise. Porteuse d’une forte dimension citoyenne, elle a été créée en 2005 par Claudine Merceron, Elodie Retière-Henry et Martine Ritz dans la démarche de lier l’artistique aux faits de société.
Le spectacle « Gadji » est l’élément déclencheur qui a présidé à la création de la compagnie :
Suite au coup de coeur du roman d’Alice Ferney, « Grâce et dénuement », Elodie Retière-Henry , Martine Ritz et Claudine Merceron ont décidé d’en écrire une adaptation théâtrale : « Gadji » était né !
En complément de cet article sur cette fameuse soirée, nous avons demandé précisément à Claudine Merceron de nous traduire le ressenti durant cette soirée projection, théatre, rencontres, débats...
"Après le plein d'émotion du à la projection du film de Sophie Averty, sur l'expérience extrêmement positive de l'intégration de cinq familles Rroms dans la commune d'Indre, il a fallu jouer notre" lecture théâtralisée"
...
Evidemment chargés, nous avons commencé à jouer sous un chapiteau froid en température, mais tellement chaleureux quant à la qualité d'écoute !
L'interaction a bien opéré hier soir, et... oui... il faisait chaud au coeur ! et sur scène ! Devant ce public , nous avons donné "le mieux qu'on pouvait" , les chants réveillaient les rythmes et des claps s'exprimaient !
Aux applaudissements, nous avons annoncé le débat et là ...: " allez vous couvrir ! " ....une mise à nu, c'est un peu ça : A ciel ouvert !
Les réflexions du public témoignaient d'une grande réactivité à tout ce qu'on avait pu dire sur les Rroms et du coup, on s'est aperçu qu'ils oubliaient qu'on étaient des personnages ! la magie du théâtre !
C'est beau ! et comme on incarne une vingtaine de personnages, il a fallu expliquer notre démarche, et parler de l'autre spectacle à six comédiens et une régie lumière etc...
Puis l'indignation du public face à la misère banalisée était très belle aussi !
Car c'est de cela dont on parle : reste-on encore sensible ? .... s'habitue-t-on ?.... espérons nous un monde plus juste plus fraternel ?
L'exemple du maire d'Indre et de ses citoyens nous arriverait-il tout droit d'une autre planète ?
Ou, nous autorise-t-il à croire que, oui, on peut mettre en oeuvre une politique pour empêcher que des êtres humains ne vivent pas dans la boue, le froid, la pollution,la maladie, la mendicité...
Le travail est possible pour eux aussi ! Ils n'attendent que cela : travailler dignement et faire vivre leur famille ! comme nous tous !
Un homme a dit " la Beaujoire contient 40 000 personnes, les Rroms sont 20 000 en France !
La moitié d'une Beaujoire pour un pays comme la France !
Un jeune homme a demandé : "Qu'est-ce que je peux répondre aux réflexions racistes que j'entends sur les Rroms ... ?...donnez-moi des billes !!
Quelqu'un a répondu : " Liberté Egalité Fraternité "
J'ai eu envie de rire et de pleurer !
Public adoré ! "
Très beau témoignage, merci Claudine Merceron!
Ce à quoi j'ajoute, journaliste indépendant, et proche de EELV, étant venu accompagner une co-listière de la Liste Ecologiste et citoyenne menée à Nantes par Pascale Chiron, j'ai osé penser et suggérer que ce partage et cette publication ne resteraient pas sans conséquences.
Etant donnés les facteurs très politiques autour de cette question tant localement dans l'agglo nantaise qu'au niveau Européen...
Affaire à suivre, donc.
Philippe Ginet. article et photos
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