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Au delà du cri d'un père

Au delà du cri d'un père


Ce week-end sur l'île de Nantes, un homme seul, du haut d'une grue, a mis en lumière le cas de nombreux pères séparés de leurs enfants. Au delà de cette situation personnelle et de l'agitation politico-médiatique, c'est un fait que la résidence des enfants reste le plus souvent majoritairement attribuée aux mères. Reste à savoir pourquoi.



Si l'on se référe au blog actualités du droit (hébergé par 20 minutes) qui cite lui-même des sources du ministère de la Justice, dans 76,8% des cas de divorce en 2010 (2 cas sur 3), les enfants sont hébergés chez leur mère en résidence principale. Seuls 7,9% vivent chez leur père et 14,8% bénéficient d’une résidence alternée.
 
A eux seuls ces chiffres ne veulent rien dire, car les 76,8% des cas sont très majoritairement décidés par consensus des parents. Reste à savoir si, lorsque les demandes contraires des parents ont des mérites comparables, comment les juges attribuent-ils la garde ?
 
Or, sur ce point il est impossible de répondre à cette question, car aucune statistique ne permet de qualifier ce qui relève de l’appréciation du juge sur des affaires aussi intimes. 
 

Voir aussi l'enquête du Monde sur l'escalade qui cache une proposition de loi

Lundi 18 Février 2013

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