Rappel de la situation
Deux journalistes français, Stéphane Taponier et Nicolas Ghesquière, ont été enlevés le 28 décembre 2009, avec trois accompagnateurs afghans, alors qu’ils faisaient un reportage au nord-est de Kaboul. 6 mois après ils n'ont toujours pas été libérés.
Les deux journalistes travaillaient pour le magazine Pièces à conviction de la chaîne publique française France 3 étaient partis mercredi matin de Kaboul pour filmer la route entre les villages de Tagab et Nijrab, qui reste dangereuse en dépit de la présence de bases militaires françaises proches.
Les deux Français, accompagnés de leur traducteur afghan ainsi que du frère et du cousin du traducteur, auraient dû rentrer dans l’après-midi dans la capitale afghane, selon une journaliste de la chaîne présente à Kaboul.
Mais les cinq hommes «ont été enlevés sur la route entre Surobi et Tagab», dans la province de Kapisa, a indiqué à l’AFP la journaliste française sous couvert de l’anonymat.
Arrivés début décembre en Afghanistan, ils avaient passé plusieurs semaines avec les troupes françaises déployées en Kapisa, où ils étaient revenus mercredi par leurs propres moyens pour tourner des séquences supplémentaires.
Sur place, en Afghanistan, la DGSE s'emploie a obtenir leur libération. Le patron de France Télévisions, Patrick de Carolis, s'est rendu sur place les 15 et 16 mai afin de remercier les militaires pour tous les efforts déployés en vue de leur libération.
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Environ 700 soldats sur les 3.300 que la France compte sur le sol afghan sont déployés dans la province montagneuse de Kapisa depuis juin 2008.
La région est instable, très influencée par Hezb-e-Islami, groupe armé rebelle du chef de guerre historique Gulbuddin Hekmatyar, recherché par les Américains mais toujours en fuite, et allié occasionnel des talibans contre les forces américaines et de l’Otan.
(Source AFP)
Pour en savoir plus sur le Forum mondial de Droits de l'homme
Deux journalistes français, Stéphane Taponier et Nicolas Ghesquière, ont été enlevés le 28 décembre 2009, avec trois accompagnateurs afghans, alors qu’ils faisaient un reportage au nord-est de Kaboul. 6 mois après ils n'ont toujours pas été libérés.
Les deux journalistes travaillaient pour le magazine Pièces à conviction de la chaîne publique française France 3 étaient partis mercredi matin de Kaboul pour filmer la route entre les villages de Tagab et Nijrab, qui reste dangereuse en dépit de la présence de bases militaires françaises proches.
Les deux Français, accompagnés de leur traducteur afghan ainsi que du frère et du cousin du traducteur, auraient dû rentrer dans l’après-midi dans la capitale afghane, selon une journaliste de la chaîne présente à Kaboul.
Mais les cinq hommes «ont été enlevés sur la route entre Surobi et Tagab», dans la province de Kapisa, a indiqué à l’AFP la journaliste française sous couvert de l’anonymat.
Arrivés début décembre en Afghanistan, ils avaient passé plusieurs semaines avec les troupes françaises déployées en Kapisa, où ils étaient revenus mercredi par leurs propres moyens pour tourner des séquences supplémentaires.
Sur place, en Afghanistan, la DGSE s'emploie a obtenir leur libération. Le patron de France Télévisions, Patrick de Carolis, s'est rendu sur place les 15 et 16 mai afin de remercier les militaires pour tous les efforts déployés en vue de leur libération.
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Environ 700 soldats sur les 3.300 que la France compte sur le sol afghan sont déployés dans la province montagneuse de Kapisa depuis juin 2008.
La région est instable, très influencée par Hezb-e-Islami, groupe armé rebelle du chef de guerre historique Gulbuddin Hekmatyar, recherché par les Américains mais toujours en fuite, et allié occasionnel des talibans contre les forces américaines et de l’Otan.
(Source AFP)
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