Avec une œuvre riche de plus d’une cinquantaine de titres, Israël Horovitz est aujourd’hui le dramaturge américain le plus joué en France. Il perpétue de façon très heureuse la tradition du théâtre de l’absurde, en lui ajoutant une touche de réalisme à l’américaine, et un humour féroce et incisif qui croque les vices et les bassesses de l’humanité. « Le Premier », l’une de ses pièces les plus connues,
Le Premier, éditions Théâtrales, 2002
Pour en savoir plus
Le Premier, éditions Théâtrales, 2002
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La compagnie des Alizées
Tél: 02 40 33 27 40
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La pièce d’Israël Horovitz est une fable contemporaine. Cinq personnages, Flemming, Stephen, Molly, Dolan et Arnall, sont dans une file d’attente et essaient par tous les moyens d’être premier. Une ligne blanche marque le début ou la fin d’une machinerie qui dépasse nos personnages en proie à une terrible soif d’accéder à la place du premier convoitée par tous.
Les personnages sont plongés dans un no man’s land, une ambiance de terrain vague où plus rien n’existe, seule l’envie de marcher sur la tête de l’autre subsiste comme le seul dernier regain de vie et un rempart à la solitude. Un mur délabré rempli de graffitis marque la frontière entre l’imaginaire tenant du fantasme, et la réalité du quotidien. Cette scénographie permet de décrire la différence entre ce que l’on aimerait être et ce que l’on est. Les comédiens jouent de part et d’autre du mur, dans deux univers.
Ces deux mondes se rejoignent et se télescopent afin de mieux illustrer la bataille des hommes face à leur dualité lorsqu’ils sont confrontés au pire. La musique, le chant et la danse sont des parties essentielles du spectacle. Ils permettent de créer et d’accentuer la différenciation entre le monde réel et l’imaginaire des protagonistes. Chaque personnage a une sonorité qui lui ressemble. Les chants sont une partie de leur personnalité.
La Compagnie de théâtre les Alizés, dont la pratique s’oriente vers un théâtre social, a choisi de monter le texte « Le Premier » d’Israël Horovitz car il nous raconte cette ambivalence, très juste dans une période dite d’austérité, où il faut « marcher sur la tête de l’autre » pour obtenir le sésame de la reconnaissance.
Les personnages sont plongés dans un no man’s land, une ambiance de terrain vague où plus rien n’existe, seule l’envie de marcher sur la tête de l’autre subsiste comme le seul dernier regain de vie et un rempart à la solitude. Un mur délabré rempli de graffitis marque la frontière entre l’imaginaire tenant du fantasme, et la réalité du quotidien. Cette scénographie permet de décrire la différence entre ce que l’on aimerait être et ce que l’on est. Les comédiens jouent de part et d’autre du mur, dans deux univers.
Ces deux mondes se rejoignent et se télescopent afin de mieux illustrer la bataille des hommes face à leur dualité lorsqu’ils sont confrontés au pire. La musique, le chant et la danse sont des parties essentielles du spectacle. Ils permettent de créer et d’accentuer la différenciation entre le monde réel et l’imaginaire des protagonistes. Chaque personnage a une sonorité qui lui ressemble. Les chants sont une partie de leur personnalité.
La Compagnie de théâtre les Alizés, dont la pratique s’oriente vers un théâtre social, a choisi de monter le texte « Le Premier » d’Israël Horovitz car il nous raconte cette ambivalence, très juste dans une période dite d’austérité, où il faut « marcher sur la tête de l’autre » pour obtenir le sésame de la reconnaissance.