Maison de Quartier de l'Ile – 16 octobre 2010
Dans un contexte où les télés locales « classiques » sont mises à mal (dépôt
de bilan de Angers 7, Nantes 7 racheté par TéléNantes, ...) et où parallèlement on assiste à la multiplication des web-tv locales, on entend de plus en plus parler de télévision participative.
Qu'entend-on exactement par là et qu'est-ce que cela implique ? Quelle est la ligne éditoriale des télés locales et/ou associatives ? Une déclinaison locale de ce qui se fait sur les chaînes nationales ce qui implique un schéma classique (du type décrochage local de France 3) ? Une mission de service public ? Une fenêtre expérimentale ? Une ouverture sur d'autres paroles, d'autres sujets, d'autres publics? De quels moyens financiers disposent ces télés ? La publicité? Les subventions? Quand il y en a, sont-elles à la hauteur des ambitions de ces chaînes ? Existe-t-il d'autres formes de financement possibles ?
On parlait de subventions à la question précédente : Quel est le rapport de ces télés avec les institutions politiques ? Quelle diffusion pour ces télés ? Avec la multiplication des possibilités
techniques de diffusion (TNT, ADSL, Satellite, Internet...), quel est le meilleur moyen pour les télés locales et/ou associatives de trouver leur
public ?
Quelles sont les audiences de ces chaînes ? Que vient chercher le téléspectateur lorsqu'il regarde une chaîne de télé locale ? Quelle place pour le téléspectateur ? Lorsque l'on parle de télé participative, on parle beaucoup de réappropriation des médias. Une démocratisation de l'expression
audiovisuelle locale n'est-elle pas nécessaire pour faire une télévision participative? Quelle forme pourrait-elle prendre?